mercredi 16 septembre 2009

La grande question que personne ne se pose...


Les ambassadeurs ou Jean de Dinteville et Georges de Selve en 1553 de Hans Holbein le Jeune, National Gallery, Londres

La grande question que personne ne se pose est qui sont ces personnages? Personnellement, je ne sais pas et c'est les inconnus de la question, du chef d'œuvre et ça, tout le monde s'en fout! Mais ce n'est pas la question, la question, c'est ce que vient faire cette "seiche" au plein milieu du tableau. Et là, on s'interroge! Quelle est cette plume funeste qui jette son œil sur la peinture du jeune Hans, que ces ambassadeurs sont en mauvaise posture!

La posture, la pose, les sciences, et pour les plus observateurs, un crucifix! Et oui, mort et religion se cache de peur de se faire démasquer, mais l'observateur est intelligent, peut-être pas totalement naïf! Et au risque de surprendre ces contemporains, ce jeune peintre immortalise cet instant, du globe, en fait le tour, du temps, le dénie, mais comme je l'ai déjà dit, l'ombre plane, comme une nature morte.

Il ne reste que la musique morte pour sortir du tableau, de cette étrange scène qui traîne dans un musée brumeux de Londres, et c'est vrai que ce vert subsiste dans le smog londonien. L'humanisme résiste fièrement devant la City, mais on se dit que les riches ambassadeurs, sans nous rappeler un certain ministre de la culture, un Mitterand, iraient à ravir dans la villa Médicis, à deux pas du Vatican!

Et la prochaine fois, si on parlait du vrai art?

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