sLe Sacre de Napoléon, Jean-Louis David, 1805-1807, Musée du Louvre
Je suis là au troisième rang, le deuxième en partant de la droite. N'avez-vous jamais aimé une peinture au point d'avoir envie d'en faire partie. Forcément, l'événement présenté par David est détonant : C'est le Sacre de Napoléon, celui qui se couronne devant l'œil avisé du Pape. Un certain 2 décembre 1804 où est réuni tout ce que contient Paris du monde mondain. L'important n'est pas l'événement commandé, me direz-vous, mais plutôt la peinture prise au vif! D'accord on est bien loin de l'impressionnisme...
Mais après tout, c'est une œuvre de commande, celle qui restera dans l'histoire, alors pas question de se louper. C'est grâce à des mécènes comme celui-ci que l'art a pu se développer, quitte ensuite à blesser son mécène. Alors cette volonté de continuer dans l'histoire est partagée entre gloire du tableau et de l'empereur, maintenant, tous les livres d'histoires contiennent ce tableau, et c'est donc une réussite pour David, il reste présent jusqu'à aujourd'hui et sûrement demain d'ailleurs.
Enfin, on ne parle pas du style, du coup de pinceau, ce qui est bien inutile car seule l'action compte, et le prix que Napoléon paie également. Car bien entendu, on ne peut refuser une telle commande, et l'art doit se soumettre aux caprices des grands, alors qu'attend David pour railler Napoléon, où est son bicorne, cela aurait fait drôle d'effet d'arriver ainsi à la cérémonie, ah que l'histoire a besoin de l'art, mais l'art je pense à aussi besoin d'histoires, et c'est là que j'interviens, enlevant mon feutre, pour en prendre un et composer le prochain tableau de David...
Et la prochaine fois, si on parlait du vrai art?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire